Les écureuils de Central Park sont tristes le Lundi - Katherine Pancol

Paru chez Le Livre de Poche
939 pages
Lu du 08/03 au 17/03

Résumé Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…

Mon avis Cette saga mais cette saga comme je la porte dans mon cœur.  J’avais eu un coup de cœur pour le premier volet de la saga, avais un peu moins aimé le deuxième mais quand le troisième est sorti en poche, il me le fallait car mine de rien on s’attache aux personnages. C’est comme s’ils faisaient tous partis de notre vie.  Aussitôt acheté, j’avais tenté de le lire tout de suite. Je dis tenter car j’ai lamentablement échoué. Pourquoi ? Je pense tout simplement avoir fait une overdose de cette saga. Je ne supportais plus le caractère de petite peste d’Hortense ni le caractère trop effacé de Joséphine alors au bout de 300 pages j’ai capitulé et abandonné mon livre. C’était il y a deux ans.  Depuis, il n’était toujours pas sorti de ma PAL, « peur » de replonger dedans, « peur » une fois de plus de ne pas savoir le finir. Parce que mine de rien c’est une belle brique !

La sortie au cinéma du 1^er volet de la saga approchant, je me suis lancée un petit défi : celui de finir coûte que coûte ce dernier tome avant la sortie ciné du 1^er volet. Et je suis fière de vous annoncer que j’ai réussi ! Oui, oui, oui, finally !
De plus, j’ai été étonnée de le finir aussi « vite », je pensais mettre 15 jours voire 1 mois et j’ai refermé le livre 10 jours après l’avoir ouvert.

Ce qui est plutôt bon signe donc. Car grâce au recul que j’ai pris par rapport aux personnages mais aussi à l’histoire j’ai pu me faire une tout autre opinion de ces derniers.  Je me suis surprise à apprécier de plus en plus Hortense, même si certains de ses agissements ne m’ont pas plu, elle ne fait pas toujours les bons choix mais on sent que c’est une jeune fille qui en veut et qui fera tout pour réussir.
J’ai senti également une Joséphine un peu plus affirmée qui va tenter tout au long du roman de s’affranchir de l’ombre sa sœur Iris – décédée dans le tome 2. Iris que l’on sent encore bien présente, ce qui empêche Joséphine de grandir, de pardonner, de vivre sa vie et de se laisser aller à une belle histoire d’amour avec Philippe.

J’ai pu profiter pleinement de ma lecture et je ne regrette pas de m’être lancé ce petit défi. J’ai adoré retrouver la famille Cortès mais aussi tous ces personnages qui gravitent autour d’eux. Un gros coup de cœur pour le personnage de Gary pour son histoire, sa relation avec sa mère, avec Hortense.
Par contre, je n’ai pas du tout accroché à l’histoire de Junior, ni à l’intrigue autour de Josiane et Marcel. Ce qui m’a le plus gêné – et encore c’est un bien grand mot – c’est le personnage de Junior, c’est irréaliste à souhait et j’ai eu du mal à ne pas lever les yeux durant ma lecture…

Un tome qui clôture à merveille cette trilogie ; un petit pincement au cœur de quitter la famille Cortès mais toutes les bonnes choses ont une fin malheureusement ! J’attends avec impatience de pouvoir lire Muchachas même si je pense attendre sagement la sortie en poche car 19€*3 ça fait un peu beaucoup !