dimanche 1 avril 2012

99 francs - Frédéric Beigbeder

Résumé 

«En ce temps-là, on mettait des photographies géantes de produits sur les murs, les arrêts d'autobus, les maisons, le sol, les taxis, les camions, la façade des immeubles en cours de ravalement, les meubles, les ascenseurs, les distributeurs de billets, dans toutes les rues et même à la campagne. La vie était envahie par des soutiens-gorge, des surgelés, des shampoings antipelliculaires et des rasoirs triple-lame. L'oeil humain n'avait jamais été autant sollicité de toute son histoire : on avait calculé qu'entre sa naissance et l'âge de 18 ans, toute personne était exposée en moyenne à 350 000 publicités. Même à l'orée des forêts, au bout des petits villages, en bas des vallées isolées et au sommet des montagnes blanches, sur les cabines de téléphérique, on devait affronter des logos "Castorama", "Bricodécor", "Champion Midas" et "La Halle aux Vêtements". Il avait fallu deux mille ans pour en arriver là.»
 Mon avis 

Ah Beigbeder , un maître pour moi ! J'adore sa plume, j'adore le fait qu'il dise ce qu'il pense, qu'il ne prenne pas de pincettes, qu'il appelle un chat, un chat. Bref, j'adore. Autour de moi, beaucoup le trouve arrogant, imbu de lui même mais moi c'est ce que j'aime ah ah :) . Des Beigbeder, j'en ai lu déjà quelques un et j'ai été à chaque fois comblée. Concernant 99 francs, ce ne fut pas vraiment le cas. J'ai adoré cette critique de la société de consommation qu'il dresse, car il ne faut pas se leurrer on est entourés de choses qui nous poussent à consommer, mais il me manquait quelque chose. Un petit je ne sais quoi. Le début m'a beaucoup plus, le personnage d'Octave me plaisait bien, personnage qui est contre ce système, mal d'en faire parti et qui pourtant travaille dans une des plus grandes agences de pub. Il décide d'écrire ce livre afin de se faire virer afin de partir avec une bonne prime. Bien évidemment, rien ne se passe comme il le souhaite. Après le livre m'a un peu ennuyée ...

Le livre est découpé en plusieurs parties d'abord le "Je" qui plante le décor, présente le personnage atypique d'Octave Parrango, puis "Tu" qui pointe un peu le lecteur, "Il", "Nous","Vous", "Ils" ... J'ai trouvé ce découpage fort intéressant, même si parfois j'avais du mal à suivre! Je suis vite perturbée :p. Au début du livre, Octave plante le décor. On le découvre dans son milieu de travail, milieu qu'il deteste au plus haut point. Puis nous le retrouvons dans un séminaire en afrique et enfin à Miami où ils partent pour le tournage de la pub Maigrelette et où plein de rebondissements les attendent.

Bref, globalement j'ai quand même bien apprécié la lecture de ce roman, même si je persiste à dire que ce n'est pas mon préféré de Beigbeder. Peut-être parce que le thème me parlait un petit peu moi ... Mais bon, ça ne m'empêchera pas de continuer mon exploration dans l'univers de Beigbeder :)

1 commentaire:

  1. Moi aussi j'adore cet auteur. Il a vraiment une plume, un ton, un personnage à part. On l'aime ou on le déteste, je crois qu'il n'y a pas de juste milieu tellement il est jusqu'auboutiste :)
    Par contre, contrairement à toi qui a un avis mitigé sur "99frs", perso, j'ai beaucoup aimé. Cette critique de la société de consommation est nécessaire et même salvatrice.

    Mon avis si ça te dis d'aller le lire (si tu en as le temps): http://cafardsathome.canalblog.com/archives/2010/12/08/19821983.html

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