-----Résumé-----
Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris,
le 13 novembre dernier assassinée au Bataclan. Alors que le pays était
endeuillé, à la recherche de mots pour dire l'horreur, il publiait sur
les réseaux sociaux une lettre destinée aux terroristes intitulée Vous
n'aurez pas ma haine. Dans celle-ci, il promettait à ces « âmes mortes »
de ne pas leur accorder sa haine ni celle de leur fils de dix-sept
mois, Melvil. Son message fait le tour du monde. Accablé par la
perte, Antoine Leiris, journaliste de 34 ans, n'a qu'une arme : sa
plume. L'horreur, le manque et le deuil ont bouleversé sa vie. Mais, à
l'image de la lueur d'espoir et de douceur que fut sa lettre, il nous
dit que malgré tout, la vie doit continuer. C'est ce quotidien, meurtri
mais tendre, entre un père et son fils, qu'il nous offre dans ce
témoignage poignant
-----Mon avis-----
Comment vous parler de ce livre et surtout comment vous faire part de mon ressenti lors de ma lecture... Il m'est toujours difficile de poser des mots sur les témoignages que je peux lire et je trouve qu'avec celui-ci c'est encore plus difficile.
L'histoire de cet homme m'a tout simplement bouleversée, j'ai été émue au plus haut point par sa manière de relater ce qu'il a vécu le 13 novembre 2015 et les jours qui ont suivi . Comment accepter l'inacceptable. Comment dire à son petit Melvil de 17 mois que sa maman ne reviendra pas. C'est tout simplement bouleversant . Mais malgré tout ça , malgré ce deuil si brutal au travers des mots d'Antoine Leiris on sent cette force, celle de ne pas se laisser aller à la haine mais de combattre ces monstres avec cette envie de continuer à vivre, de se relever.
L'écriture de l'auteur est tout simplement magnifique, très poétique et j'ai eu de nombreuses fois les larmes aux yeux. En même temps, il faut être un coeur de pierre je pense pour ne rien ressentir face à Un livre nécessaire à lire, pour ne pas oublier ...
Je suis complètement d'accord avec toi. Difficile de rester insensible. En même temps, ce drame nous a tous touché, plus ou moins directement.
RépondreSupprimerIl est à mettre entre toutes les mains. C'est indéniable.